Ce lundi matin, au lycée Anova, nous avons eu la chance d’assister à une conférence proposée par Mr Bernardini.
Il se présente comme étant un chanteur d’origine Corse, un « petit chercheur » qui n’a rien à vendre, mais qui gagne un immense bonheur à partager ; il nous invite à voyager avec lui au « pays de la non violence ». Si nous étions dans une bande dessinée lorsqu’il a prononcé ces mots, nous aurions pu voir fleurir tout un tas de petites bulles de pensées affichant « pays des bisounours », « c’est quoi ce bazar ?! » « c’est pour ça qu’on rate les cours ? »
Cependant, au fur et à mesure de sa présentation, il égraine des principes fondamentaux entre-coupés de récits de vie, d’exemples concrets.
Le fondement de tout c’est que personne n’est n’importe qui; c’est à dire que chaque être est précieux, si cela est entendu, alors tout est possible.
Sans nier ce qui anime chacun de nous, nos émotions « notre volcan intérieur », dont il faut prendre régulièrement des nouvelles, il évoque également ce cerveau, unique et puissant, grâce auquel nous pouvons avancer sur le chemin que nous nous choisissons.
Mais comme tout ordinateur, ce dernier peut être traversé par des virus ; chez l’homme, ce sont les jugements, les préjugés, l’argent, la drogue, les étiquettes … Ce voyage au pays de la non violence consiste à débusquer ces virus et à s’en débarrasser. Car ils sont responsables de la grande majorité maux et des violences entre les êtres humains.
Il rappel ainsi quelques chiffres effarants , sur les meurtres, les viols, les « féminicides », les infanticides, les maltraitances … certaines de ces pratiques sont issus de phénomènes culturels et religieux, d’habitudes prises ou bien sont des réactions à des stimulus extérieurs, à d’autres violences …
Il nous adresse une question : avez vous envie de vivre dans ce monde là ?
Des regards se croisent dans la salle, nous n’avons pas envie de cela !
Il y a d’autres moyens d’exprimer sa colère que de taper sur autrui, de crier sur ses enfants ou ses élèves afin qu’ils apprennent. Même si nous avons le droit à toutes les émotions, nous n’avons pas le droit à tous les comportements !
Mr Bernardini fini par citer Marshal Rosenberg, psychologue américain initiateur de la CNV « communication non violente », qui en usant de deux figures « le chacal » et la « girafe » tend à guider les individus sur le chemin de la bienveillance. Le chacal se nourri de charognes, il sent mauvais … alors que la girafe est l’animal qui a le plus grand coeur, et sait traduire les jugements en besoin, afin de regarder le monde avec bienveillance.
Ce à quoi nous invite cet auteur, c’est de semer la non-violence, vis à vis de soi, des autres – hommes ou non – et de la planète également, car « chaque être précieux ».