Si le Lycée ANOVA de Païta a toujours été un exemple en termes de respect de l’environnement, il s’est véritablement inscrit dans une démarche de développement durable depuis 2013, en ajoutant la dimension sociale et économique.
“Notre lycée a toujours été un lycée vert ! En 20 ans d’existence, sa communauté n’a cessé de bouturer, semer, planter et l’immense parc boisé qui l’entoure en est la preuve….” résume Cathy Adamus, responsable du CDI.
Des gestes écocitoyens au quotidien
Cet engagement se traduit par de multiples gestes quotidiens, du tri sélectif (papiers, cartons, bouchons, aluminium et déchets organiques pour le compost) à un effort sur les consommations d’électricité et d’eau en passant par le recyclage du papier et des achats raisonnés (gobelets lavables au détriment des jetables par exemple)
“Nous essayons également au maximum de faire travailler les entreprises locales et de la commune” précise Cathy Adamus.
Par ailleurs le lycée organise une journée “santé-citoyenneté” ainsi qu’une journée “Don du sang”.
Des projets d’envergure déjà mis en place…
L’établissement a déjà mis en place de nombreux projets durables, comme le jardin potager “bio”, dont l’arrosage s’effectue grâce à de l’eau de pluie. Un mur végétal est également installé et arrosé grâce à une pompe solaire reliée à une citerne de récupération d’eau de pluie.
Les élèves fabriquent des meubles en carton ainsi que des cartes en papier recyclé.
Un travail sur les discriminations faites aux femmes a également été engagé cette année.
“Et chaque année, une quinzaine de jours sont dédiés au développement durable pour les classes de seconde et première.Cela consiste en la visite d’entreprises ou de structures engagées dans le développement durable et en l’invitation d’associations ou de particuliers qui oeuvrent également dans ce domaine.”
… et à venir
Outre la reconduction et l’amélioration des actions menées les années précédentes, le lycée Apollinaire Anova envisage notamment l’installation d’un système de panneaux photovoltaïques afin d’alimenter en électricité des prises de courant dédiées à la recharge des appareils électriques des élèves (tablettes, ordinateurs et smartphones).
L’idée d’installer un rucher, au fond du parc, est actuellement à l’étude pour 2016.
Enfin un chemin d’accès champêtre devrait être tracé par les élèves, car jusqu’à présent ces derniers traversent le parc sur la route empruntée par les voitures.
Un comité au service du développement durable
“Une brigade développement durable” existe depuis 2014 et cette année, chaque classe compte un ou deux délégués dédiés à cette réflexion. Leurs actions ont été surtout tournées vers la communication auprès des autres élèves. Le comité “enseignants” est quant à lui composé d’une dizaine d’enseignants”indique la responsable du CDI.
(Article de la revue Environnement Nouvelle Calédonie)
